LE MODE DE VIE DES LEMURIENS

Publié le par aurelie pastor

LEURS HABITATS

 

              

 

La démographie humaine a des conséquences destructrices sur l?habitat des animaux. Urbanisation croissante, déforestation, culture sur brûlis mettent en péril la vie sauvage. Les braconniers sévissent aussi. Ils tuent les adultes, qui sont parfois mangés, et s?emparent des petits pour les vendre comme animaux de compagnie, vite maltraités. C?est un traumatisme pour les petits qui ont besoin de rester accrochés pendant trois mois à leur mère et de vivre en groupe pour faire des apprentissages.

 

 

Portrait du maki catta

Le corps est gris, teinté de brun sur le dos et plus clair sur le ventre et l’intérieur des membres. Sa tête blanche porte des marques noires sur le sommet du crâne, et orange vif au bout du museau et autour des yeux.
La queue est annelée de blanc et de noir.

 

Ce lémurien de taille moyenne pèse de 2,3 à 3 kg environ. Le maki catta possède, sur chaque avant-bras, un éperon corné associé à une glande. II s'en sert pour scarifier les branches et y déposer une substance odorante, sans doute pour marquer son territoire. Le maki catta a développé un mode de vie exclusivement diurne, donc réglé par l'alternance jour/nuit (rythme dit nycthéméral). Ce lémurien est réputé pour parcourir la forêt en groupes parfois nombreux et bruyants, à la recherche des arbres fruitiers nourriciers.

Cette espèce a développé un mode de vie hautement socialisé. Pour elle, le contact avec les semblables est essentiel. Les membres d'un groupe se toilettent mutuellement, portent beaucoup d'intérêt aux bébés de leurs congénères, se reposent ensemble durant les fortes chaleurs de midi et dorment dans les mêmes arbres la nuit.

Par temps frais, les makis catta se serrent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Ces contacts s'accompagnent de ronronnements proches de ceux des chats, qu'ils émettent également lorsqu'on les caresse ou qu'on leur donne une sucrerie

Les lémuriens vivant en groupe sont également très territoriaux. Défendre ses terrains de nourrissage est en effet essentiel lorsque, comme eux, l'on côtoie des bandes voisines comptant de 15 à 30 individus; ces derniers auraient tôt fait de dépouiller de ses fruits un arbre laissé sans surveillance. Et quand on sait que certains n'en produisent que tous les deux ou trois ans, la perte peut être significative.

Si toutefois il advient une confrontation, les mâles laissent aux femelles le soin de régler le problème, lesquelles s'affrontent dans un ballet de sauts et de poursuites d'intimidation. Car chez le maki catta, les groupes, très hiérarchisés, sont dominés par les femelles. Les mâles suivent généralement à l'arrière, n'étant pas autorisés à boire ou à manger avant les représentantes du « sexe faible ».

Publié dans ACTUALITES

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